Chez Berger-Levrault, innover, c’est d’abord écouter activement.
Pour relever les défis de demain, le groupe a choisi d’adopter la méthode de recherche en innovation ouverte : le Living Lab. Ce « laboratoire vivant » implique les communautés d’utilisateurs à chaque étape du cycle de R&D.
Grâce à cette démarche participative, Berger-Levrault transforme les retours d’expérience de ses clients en leviers de performance, pour proposer des solutions logicielles en phase avec les réalités métiers.
De l’imprimerie à l’intelligence artificielle, Berger-Levrault a su traverser les siècles en intégrant avec succès les avancées technologiques de chaque époque. Dans un monde où les besoins des professionnels de santé et des collectivités se complexifient, cette capacité à innover est un levier clé de performance et de résilience.
Afin de proposer des solutions qui tirent avantage des dernières technologies, Berger-Levrault a mis en place un Living Lab. Ce dispositif repose sur l’implication active de communautés d’utilisateurs tout au long du cycle de Recherche et Développement (R&D). Leur engagement permet d’enrichir les innovations qui viennent renforcer des logiciels métiers existants ou qui aboutissent à la création de nouveaux produits.
Le concept de Living Lab est né de la volonté de repenser les modèles d’innovation traditionnels, en les ouvrant à une dynamique inclusive, participative et ancrée dans les usages réels. Contrairement aux laboratoires classiques, il intègre directement l’utilisateur dans le processus de création et d’expérimentation, pour faire émerger des solutions en prise directe avec les besoins du terrain.
Le living lab s’articule autour de principes fondamentaux :
L’Union européenne reconnaît le rôle structurant des Living Labs, inscrivant cette démarche dans une stratégie plus large d’innovation et de développement durable. Ce cadre de référence s’appuie également sur des normes telles que l’ISO 9241-210, qui définit les principes fondamentaux de la conception centrée sur l’utilisateur, fondement méthodologique de nombreux Living Labs.
L’approche Living Lab permet de :
Des études scientifiques (Schuurman et al., 2016) [Réf 1] ont montré que les projets d’innovation intégrant une démarche Living Lab présentent des résultats significatifs :
Ces chiffres confirment la valeur du Living Lab comme cadre robuste pour concevoir des innovations numériques solides, utiles et durables.
Chez Berger-Levrault, le Living Lab implique des communautés d’utilisateurs à chaque étape du projet d’innovation numérique : création, exploration, expérimentation et évaluation. Cette approche collaborative génère un contenu collectif établi sur le consensus.
En intégrant continuellement les besoins et attentes des utilisateurs, le Living Lab permet de fournir des solutions plus adaptées à leurs usages et assure une meilleure adoption des innovations.
L’innovation est évaluée en situation réelle, dans les environnements professionnels des utilisateurs. L’objectif est double :
Cette évaluation est au carrefour des dimensions techniques, sociales, économiques, pédagogiques et organisationnelles. Elle permet d’obtenir une vision multidimensionnelle de l’innovation et de préparer efficacement son déploiement à grande échelle.
La plateforme MAPAF (Mission d’Accompagnement des Patients et Aidants Familiaux) vise à identifier les besoins des patients que l’on veut maintenir à domicile. Elle vise à préconiser des solutions personnalisées pour les soutenir, ainsi que les aidants familiaux, afin d’éviter les ruptures de parcours de soins.
Elle a été évaluée durant deux ans auprès de 60 patients et 5 professionnels de santé. Cette expérimentation a permis d’identifier :
Intégré en version bêta auprès des abonnés à la base documentaire juridique et pratique au service des petites et moyennes collectivités, l’Assistant Intelligent de Légibase Collectivités a été évalué par une étude qualitative auprès de 15 clients. L’étude a mis en avant :
Les retours ont permis d’ajuster les fonctionnalités pour améliorer encore sa pertinence.
Malgré ses nombreux atouts, la méthode Living Lab repose sur une condition clé : l’engagement actif des utilisateurs. Or, des études (Lievens et al., 2014) [Réf 2] montrent que seule une minorité des participants s’implique durablement dans les tests.
Pour contrer cette érosion de participation, plusieurs leviers ont été identifiés :
La recherche en sciences humaines et sociales (SHS) fournit un appui précieux pour comprendre et nourrir l’engagement des utilisateurs. Les travaux de Bertoni et Stahlbrost (2013) [Réf 3] proposent notamment un cadre structurant autour de :
Ces éléments renforcent l’efficacité de la démarche Living Lab, en la rendant plus inclusive, plus humaine, et donc plus pertinente.
Avec son Living Lab, Berger-Levrault ancre l’innovation dans la réalité vécue, au plus près des besoins des utilisateurs et des exigences métiers. Les résultats obtenus constituent des ressources précieuses qui permettent :
Le Living Lab, en intégrant l’usager dans un rôle actif, assure une adoption plus fluide et naturelle des technologies développées. Cette approche évite les blocages psychologiques ou réglementaires qui surviennent fréquemment lors du déploiement de nouvelles solutions, et garantit une meilleure adhésion des populations concernées. En cela, le Living Lab joue un rôle essentiel dans la transformation des usages et l’accompagnement du changement.
[Réf 1] Impact of Living Lab Methodology on Open Innovation Contributions and Outcomes. Schuurman, De Marez et Ballon (2016). Technology Innovation Management Review. January 2016 (Volume 6, Issue 1).
[Réf 2] Drivers for end-users collaboration in participatory innovation. development and Living Lab Processes. Lievens, B., Baccarne, B., Veeckman, C., Logghe, S. & Schuurman, D. 2014., 17th ACM Conference on CSCW, workshop Designing with users for domestic environments,Baltimore.
[Réf 3] User recruitment and commitment in online living lab community. Bertoni, M. & Stahlbrost, A. 2013. SociaLL WP4 report, en ligne.